- Temporary exhibitions
- 2022 : 100 years of Lalique in Alsace
- 2021 : La table, tout un art
- 2019 : The invention of Modern Perfume
- 2018 : Prism
- 2017 : Back to the sources
- 2016: Lalique and the Art of Travel
- 2015: Glass in everyday life
- 2014: The aquatic world of Lalique
- 2013: Glass and the great masters of modern art
- 2012: Suzanne Lalique-Haviland, the decor reinvented
- The collections
- Lalique more than a name
- The site
- Exhibit of the month
Un seul artiste et des plus grands […], René Lalique, eut le don de faire passer sur le monde un frisson de beauté nouvelle, souligne Henri Clouzot. La bijouterie avant lui n’avait connu que l’or, l’argent, la perle, le diamant et les pierres précieuses. […] Bouleversant toutes les traditions, il réhabilita les modestes pierres jusque-là dédaignées, corindon, onyx et sardoines, jades, agates et cornalines, jaspes, coraux et opales. Il constitua une parure complète de la femme : diadèmes, peignes, broches, pectoraux, pendentifs, bagues, bracelets, où la valeur intrinsèque des matières s’effaçait devant l’excellence du travail artistique, l’effort d’imagination créatrice. Toutes les formes de la nature prirent part dans un écrin panthéiste, les fleurs, les fruits, les insectes, les oiseaux, les poissons, les reptiles. Mais il les recréa pour les adapter à la technique du bijou, ce que ne sauront pas – ou ne pourront pas faire – la légion de suiveurs que son art génial lui suscitera dans les deux mondes. La joaillerie reprendra bientôt tous ses droits.
L’exposition René Lalique, l’inventeur du bijou moderne, s’attache à montrer les apports de l’artiste à l’art de la bijouterie à la période Art nouveau. A travers le port de ses parures, elle aborde la question de la mode à la Belle Epoque. Soulignant que ses bijoux sont des œuvres d’art totales, elle s’attache à montrer à la fois leur dimension architecturale et l’attention scrupuleuse portée aux détails.
Enfin, elle s’intéresse aux processus de création et de fabrication, à travers l’imaginaire du créateur, l’importance du dessin dans son travail, les matériaux employés, la question du volume et enfin celle de la déclinaison de ses œuvres. Elle témoigne, pour reprendre les propos d’André Beaunier, qu’il a créé une œuvre nouvelle, autonome et libre de toute influence, ou ceux d’Emile Sedeyn : C’est ainsi que le génie, tout en créant de l’éternel, s’amuse à faire de l’actualité.
Exposition du 1er mai au 3 novembre 2024
Entrée comprise dans le prix du musée